dimanche 21 mars 2010

DIS-MOI 10 MOTS

Découvrez le film d'animation graphique qui présente les différentes missions de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France en jouant avec les mots sous une forme ludique et jubilatoire...

mercredi 3 février 2010

C'est quoi donc, le punk à vapeur ? (1)


















Love the machine, hate the factory...

Il y a quelques temps, nous avons posé la question sur le chat d'un groupe francophone bien connu :
"[12:18] Charline Joubert: bonsoir !
Y a-t-il des fans du Steampunk parmi vous ?
[12:19] raef S***: c koi sa?
[12:19] keiyla C***: c koi?
[12:19] Mamba M***: C'est le futur en mode vapeur... C'est ca ?
[12:20] Rox R***: no conozco!
[12:20] Jena P***: j'aime les punk mai steampunk euh [!]
[12:21] Mamba M***: Tape "steampunk" dans le mode de recherche de SL Charline. Tu vas tomber sur beaucoup de chose il me semble
[12:22] chapichapo D***: c'est quoi?
[12:23] Mamba M***: Ca va être difficile ça ^^ Y a déjà une majorité qui ne sait pasce qu'est le steampunk (moi il y a encore quelques temps d'ailleurs..."

Devant ce déferlement enthousiaste de réactions, nous nous sommes naturellement dit que les lanternes devaient être éclairées lors d'un prochain article :)

Alors le steampunk, c'est quoi donc ?


Pour vous mettre dans l'ambiance de cet univers particulier, commencez par vous plonger dans les villes du XIXe siècle victorien comme New Babbage et filez vous vêtir à Caledon, où vous rencontrerez la communauté steampunk au rythme des événements régulièrement organisés (concerts, exhibitions, cabarets...). Attention, ces 2 sites sont anglophones... mais les récits de Jules
Verne sont à tout le monde ;)...

Le décor étant posé, alors steampunk, ça veut dire quoi ??

Cette expression fait référence à l'utilisation massive d
es machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne. Souvent traduite par futur à vapeur, le terme Steampunk qualifie un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XXe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle et qui imagine un avenir différent de celui que nous avons connu. (ex : l'Américain Paul Di Filippo, La trilogie Steampunk ou le tricolore Johan Heliot et son vernesque La Lune seule le sait)...

Le style steampunk s'étend à d'autres domaines de création et d'expression. On en retrouve même la trace au cinéma et dans certains animes comme Steamboy de Katsuhiro Ôtomo...


Mise en scène de gadgets technologiques anachroniques, le Steampunk est un genre visuel puisqu’il introduit une esthétique singulière, celle des machines à vapeur, du rétro-futurisme, de la confusion des époques et des technologies...

Toutes ces explications, c'est bien joli, mais ensuite ?...
Afin de nous confronter directement à ce courant, nous avons demandé à une lumière du Steampunk sur SL de nous présenter sa propre vision :


Décrivant le steampunk comme une équation entre « technologie primitive et art nouveau », Sextan Shepherd a eu une enfance nourrie de romans de Jules Vernes avant que les réalisations de designers comme Hector Guimard (petit clin d'oeil aux SLiens parisiens ici) deviennent pour lui une source d'inspiration.
"A partir de là tout peut-être imaginé.. si on situe cela au 19eme siècle. .. e t si cela à un rapport avec la technologie de l'époque ; alors ça peut être considéré comme du steampunk... Tu prends la machine volante de Léonard de Vinci.. tu lui rajoutes une chaudière à vapeur.. et tu as une superbe création steampunk."

Afin de nous éclairer davantage, Sextan nous a présenté l'une de ses dernières créations : la Celestial clock :
« Cette horloge a été pensée un peu comme une allégorie.. elle est à la montre ce que le nautilus est au bateau. Tous ces cadrans représentent un peu tout ce que l'on peut mesurer dans notre univers proche. Certains cadrans offrent des données réelles, comme les phases de la lune, ou la carte céleste avec la position des constellations dans le ciel. D'autres cadrans représentent des choses beaucoup plus farfelues, comme la mesure des vents solaires, ou bien un mystérieux cadran à droite qui mesure la densité de la matière noire environnante (!). c'est une horloge qui aurait parfaitement sa place dans l'imaginaire de J.Verne : les mécanismes "classiques", les engrenages, le métal... plus une part de "fiction". »

dimanche 31 janvier 2010

C'est quoi donc, le punk à vapeur ? (2)



















Après ce premier éclairage, nous sommes allées croiser la route d'autres
lumières
du courant sur SL...

David Ducasse et Romane Jacobus exposent des artistes qui s'inspirent du steampunk sur leur Pont des arts, comme Bryn Oh ou la buildeuse française Cherry Manga, que nous avons rencontrée.


Parfaite représentante de la mode steampunk (ce qui a fortement impressionné Deesselle), Cherry nous a présenté sa toute première oeuvre steampunk, un zeppelin, figure emblématique de l'univers rétrofutur, et de sa vision de la création artistique :








« Il a une vieille coque qui grince, des cordages qui défient la physique.. En RL, il ne pourrait fonctionner véritablement avec sa vraie fonction, il ne serait que décoratif... Mais dans SL, il a tous les droits. L'objet peut naviguer dans le ciel et sur l'eau, ce qui en fait un navire singulier. »

« Rêver, imaginer, ne jamais cesser de croire en l'impossible, de matérialiser tout ce que notre imagination permet de faire.....Les adorateurs du steampunk sont des romantiques nostalgiques, apeurés de voir la standardisation les grignoter ; les artistes steampunk aiment le bel ouvrage, le bois sculpté ; ils déplorent la facilité avec laquelle, dès les années 70, les objets sortent de leur moule et revêtent les mêmes couleurs dans tous les foyers »


La part de fiction et de rêve, voire de rêverie poétique est développée par la buildeuse Bryn Oh, qui n'a malheureusement pas eu le temps de nous éclairer en personne. Néanmoins, par notes interposées, nous avons pu nous rendre compte que ses talents de buildeuse, très tôt inspirée par le steampunk, étaient étroitement liés à ses talents de conteuse..

    « A l'origine, dans mon enfance, j'étais fascinée par la nature et j'en suis tombée amoureuse.. plus particulièrement , je suis tombée amoureuse des insectes*. Plus tard en RL j'ai vu la création Steampunk d'un insecte avec des mécanismes. Naturellement cela a attiré mon attention et c'est à ce moment-là que j'ai découvert le monde du Steampunk.»

*Notez que le mot bug en anglais désigne à la fois un insecte et un défaut de logique dans un programme informatique (bug ou bogue en français).

Rejoignant la vision de Cherry Manga, le Steampunk est pour Bryn une réalité alternée dans laquelle l'ordre chronologique des découvertes technologiques est avancé au XIXe siècle, époque où le travail de l'acajou et de l'acier est encore considéré comme un art, plutôt que d'apparaître à l'époque de la consommation de masse et du plastique :
« J'aime la contradiction, comme par exemple un robot fait de bois ou un laboratoire futuriste décoré avec un papier peint Victorien. Le mélange des époques est autant un moyen de mettre les objets en contraste que la lumière et la couleur sombre ou chaude et froide ; ce mélange stimule l'imagination en vous obligeant à accorder votre attention à ce qui vous entoure, afin de vous y repérer. Au contraire, si vous pénétrez dans un environnement qui vous est déjà familier, votre imagination, non stimulée, risque de s'amoindrir. »

Révélateur d'une autre réalité et catalyseur de notre imagination, le parc à thème laissé à l'abandon Immersiva est une poétisation de l'art Steampunk. Sim peuplé de robots craintifs, Immersiva veut capter notre attention, nous immerger totalement dans notre seconde vie, jusqu'à ce qu'on en oublie la première. Plus que le visuel ou les sons, Bryn utilise pour y parvenir son don de narratrice et de poète. Plongez-vous par exemple dans son univers nostalgique avec Willow ; Willow est l'histoire d'un personnage qui vit sur Immersiva. Les robots abandonnés de ce parc à thème sont démodés mais contiennent encore des pièces utiles et précieuses que les humains viennent piller. Alors, pour survivre, les robots doivent se terrer.. Willow est l'un de ces robots abandonnés. Son histoire est celle du sacrifice romantique d'un grand amour : son compagnon se laisse prendre et démembrer pour la sauver des pilleurs . Plus tard, ce jour-là, Willow retrouve les pièces éparpillées de son ami et malheureuse, décide de les rassembler. Toute une nuit durant, elle s'efforce de réunir les restes mais à l'aube, découragée, abattue, elle s'éteint.

"Dans beaucoup de mes histoires sur Immersiva les robots montrent plus d'amour et de compassion que les humains qui les ont créés."


mercredi 2 décembre 2009

Des nouvelles de la Rose...

Venez quand vous voulez avec qui vous voulez !!

Ce mois-ci, nous avons décidé de faire, comme plus de 2700 d'entre vous, un petit tour à la Rose Rouge, l'un des hauts lieux de rendez-vous de la communauté francophone (3e position dans la recherche du lieu 'francophone'). Créée il y a 18 mois, cette guinguette rappelle les tableaux impressionnistes de la belle époque. La preuve (ci-dessous, la célèbre Grenouillère d'Auguste Renoir et la photo de la Rose Rouge prise par Deesselle)... si-si ! avec un peu de bonne volonté, vous verrez que tout y est :















L'esprit guinguette se retrouve au niveau de la programmation musicale et c'est ce qui fait son originalité dans ce monde impitoyable qu'est SL ; on y vient pour écouter principalement de la variété française (6000 titres référencés dans la play list) , de Piaf à Carla Bruni, en passant par les grands interprètes de la chanson française comme Souchon, Bénabar ou Calogero (Deesselle est fan !). Mais on y court aussi pour découvrir, lors d'évènements, des artistes RL et SL ; des soirées concerts et théâtre y sont organisées mensuellement et la variété s'ouvre sur toutes les musiques du monde. Ouvert 7/7 jours et 24/24 heures, on s'y fait vite beaucoup, beaucoup amis. Accueil et amitié sont les 2 mots d'ordre et même les 'noobs' y sont bienvenus.

Une histoire d'amitié qui est aussi à l'origine de ce succès : Tamara Mokeev (la buildeuse), Zara Meriman (la touche écossaise, chargée de la com), Natmoud Mannonen (la programmatrice musicale) et Isabelle Helgerud (la gestionnaire) sont 4 amies qui se relaient chaque jour pour animer et développer ce quart de sim, accompagnées de nombreux bénévoles (lords, ladies et hôtes) dont Paterne Lefavre, le dynamique et sympathique 'DG'.

Pour la petite histoire : Pourquoi la Rose rouge ?

Tamara Mokeev: « Nous cherchions un nom …. Zara avait planté un rosier rouge et un rosier blanc. Je n’ai vu que le rosier rouge, superbe, et j’ai proposé la Rose rouge. Quand j’ai vu le rosier blanc, j’ai proposé les deux roses mais le groupe avait déjà été créé.

Par la suite, j’ai appris que la Rose rouge était un célèbre cabaret parisien des années 50, un des lieux préférés de Boris Vian, où certains des plus grands ont chanté. »

Pour en savoir plus sur l'histoire de La Rose Rouge, cliquez ici : http://www.sansaucunprobleme.com/SAPSITE/podcast.html

Comme Fred, Nardo, Britanny, Brunhilde, et Thierry, qui ont gentiment accepté que nous les harcélions de questions (^.^), nous avons bavardé, chanté, dansé sur la piste au bord de l'eau,ri aux plaisanteries fusant sur le chat, et croisé des connaissances perdues de vue depuis un temps (ah ! C'est donc ici que vous vous cachiez ?!).

Bref, que vous soyez noob ou vieux de la vieille, découvrir ou redécouvrir la Rose Rouge doit faire partie de vos futures explorations. Ça tombe bien, ce samedi 5 décembre, à 21h30, il y a justement une soirée « salut les copains »... ;) et retenez dès maintenant la date du lundi 14/12 : la Rose Rouge vous propose une soirée spéciale avec 2 DJ surprises !






dimanche 1 novembre 2009

Ballade en train (fantôme)



















En ce 1er novembre, avant de tourner définitivement la page Halloween 2009, nous avons décidé d'aller explorer SL à la recherche de sims originaux (-ales ?) fêtant le thème des citrouilles.. On en a trouvé un, ici : Haunted House, the greatest Halloween Ride in the world.















Bon, l'annonce est certes peu modeste, et l'idée du train fantôme n'est pas un sommet d'originalité ; mais la ballade dure un bon quart d'heure et fait pénétrer plein d'univers d'épouvante différents : fantômes, squelettes, corps démembrés et sanguinolents, crochets suspendus au plafond d'une vieille maison décrépie, démons sortis tout droit de l'enfer, boules de feu...
Tout y est, et la bande son est aussi dans le thème : cris démoniaques, grognements inquiétants, rires sardoniques, brrr..
aha !















On passe successivement de la maison hantée, au cimetière, en slalomant par les grands fonds marins (où Deesselle a failli rester enlisée), puis de l'ambiance préhistorique à la violence urbaine.. Bref, un grand voyage ! A vous de voir... C'est pas mal travaillé, et on peut y aller à 2..























Limo : http://slurl.com/secondlife/Serendipity/164/102/27 (ou cliquez sur le titre de l'article pour afficher la page slurl)